Bonjour à tous,
Eh oui ça sent les vacances sur le blog depuis mai ! Et pourtant !
Aujourd’hui, l’inspiration m’est venue d’un nouveau genre de billet: un j’aime / j’aime pas. J’ai en ce moment deux livres que j’ai lus; un que j’ai aimé, et l’autre… moyen moyen.
♠ On commence avec lequel je n’ai pas accroché: De l’Amour, de Stendhal.
Je souhaitais depuis un moment lire un de ses livres. Je suis tombée sur cet essai sur l’amour, écrit fin XIXe. J’ai ouvert cette lecture au printemps, et l’ai assez vite refermée. Dans mon édition (GF, Flammarion), il faut d’abord se farcir une bonne grosse préface, mais qui certes aide un peu mieux à planter le décor et cerner l’auteur.
Il s’agit là d’une dissection psychologique et sociologique de l’amour. Il est divisé en deux livres.
D’abord cette histoire de cristallisation (non pas de la mouche comme Dali, mais plutôt de l’amour ici). Je n’y étais peut-être pas assez plongée et concentrée, mais je n’ai pas réussi à saisir son sens exact. Et quand je commençais à m’en faire une idée, la suite venait la brouiller. Et ça y va de tout son déroulement. Même si tout ça a l’air bien vrai, la cristallisation m’a mise sur la touche.
On sent assez souvent que l’auteur s’emporte, qu’il s’agit là de sentiments vécus, mais avec un savant recul et une juste précision.
Ce qui m’a aussi agacée quelque peu c’est l’obsession de l’auteur pour certaines villes d’Italie: rien n’est mieux que là bas. Le chauvinisme, merci au revoir.
J’essaierai quand même de m’y remettre et de moins distancer ces moments de lecture, car Stendhal le vaut bien !
♥ J’aime: Ici, de Richard McGuire
(bandes dessinées hors collection, Gallimard).
On change complètement de genre et d’époque.
Le résumé: «Ici» raconte l’histoire d’un lieu, vu d’un même angle, et celle des êtres qui l’ont habité à travers les siècles. Dans cet espace délimité, les existences se croisent, s’entrechoquent et se font étrangement écho, avant d’être précipitées dans l’oubli. Richard McGuire propose ainsi une expérience sensorielle inédite, puissante et presque magique du temps qui passe.
Tout est dit. J’ai adoré tant l’originalité du projet que le graphisme, épuré mais précis, qui apporte mystère et profondeur, et fait dialoguer les époques dans le salon.
Même s’il y a très peu de dialogues et beaucoup d’images, je n’ai pas eu l’impression d’avoir englouti trop vite le livre (300 pages aussi hein).
Richard McGuire est plutôt un artiste touche à tout, on ne peut pas le « réduire » à un auteur de BD. Je recommande de se pencher sur lui.
Et vous, des lectures « top et flop » à partager ?